Conseils pour survivre à l'organisation des fêtes

Publié le : 19/12/2022

Période de réjouissances, les fêtes sont aussi synonymes d’habitudes et de traditions, parfois pesantes. Cette année, comment accorder nos célébrations avec nos émotions ?

Dans beaucoup de familles, Noël est l’un des rares moments où l’on se retrouve tous ensemble. Partager un repas permet de nourrir notre sentiment d’appartenance et de renforcer les liens entre générations. De plus, dans un monde en perpétuel mouvement, les traditions constituent des points de repère rassurants.

Mais sous cette image des fêtes idylliques, certaines habitudes peuvent s’avérer étouffantes. Si votre budget est particulièrement serré cette année à cause de l’inflation, il est probable que l’achat de cadeaux pour la douzaine de convives invités au repas de famille vous stresse. Et si vous êtes un nouveau parent, ce sont peut-être les virus qui vous donnent des sueurs froides.

Rassurez-vous, dépenser sans compter, se retrouver avec des personnes qu’on n’a pas envie de voir et être épuisé après les fêtes, ce n’est pas une fatalité !

Gérez vos attentes

Les publicités, les films, les réseaux sociaux nous bombardent d’images du Noël parfait. « Décorer la maison, acheter des cadeaux, préparer les repas, faire des sorties en famille, assister à la soirée du bureau, sans oublier le concert de l’aîné : la to-do n’en finit plus de s’allonger, mais on a que 24 heures dans une journée ! », soulève Cécile, 45 ans, maman de trois enfants. Elle dit faire des choix et les assumer, par exemple en simplifiant les menus, pour éviter la surcharge mentale.

Plusieurs parents se mettent la pression pour que tout soit parfait. « J’étais toujours en train de surveiller mes enfants pendant les repas de famille, car je voulais m’assurer qu’ils soient sages, polis et qu’ils ne se disputent pas, raconte Marc, 38 ans, papa de jumeaux. Mais je ne profitais pas du moment. » Et si vous lâchiez prise, en donnant à vos petits un peu plus de liberté qu’à l’habitude ?

Déterminez ce qui compte pour vous

Rappelez-vous qu’une tradition ne devrait pas être une obligation. « La pandémie a été l’occasion de prendre un pas de recul et de réfléchir à ce que je voulais conserver … et ce dont je ne voulais plus! », témoigne Julie, 35 ans, maman de deux enfants. Fini les billets d’avion hors de prix, le décalage horaire qui assomme et le marathon de la parenté : la résidente montréalaise ne rentre plus en France pour les fêtes, quitte à rallonger les vacances d’été.

Pour éviter de retourner au bureau en janvier complètement épuisé, il est crucial de poser vos limites. Apprenez à dire non, comme pour vos enfants ! Privilégier la qualité à la quantité : une courte visite chez vos beaux-parents pourra se révéler plus agréable qu’un long séjour. Pour Vanessa, 29 ans, maman de deux tout-petits, il est aussi important de prévoir des journées plus calmes entre les repas de fête, pour regarder 2 films de Noël, tester les jeux et jouets offerts et faire la sieste.

Désamorcez les conflits

Comme Guillaume, vous ne voulez plus conduire 600 kilomètres pour passer du Sud-ouest à la Bretagne le matin du 25 décembre ? Mieux vaut évoquer bien à l’avance la question avec les personnes de votre entourage qui tiennent le plus aux traditions. Ce que souhaite vraiment votre mère, c’est peut-être d’avoir tous ses enfants réunis autour d’elle, peu importe la date, plutôt que de réveillonner à tout prix le 24. Une nuance qui fait la différence !

Si les réunions familiales vous stressent, essayez d’identifier précisément pourquoi. Il est facile d’éviter de vous asseoir à côté de votre oncle, qui a tendance à verser dans la tirade politique. Mais si vous trouvez que votre sœur vous prodigue des conseils non sollicités sur l’éducation de votre enfant, dites-lui ce que vous ressentez en tête-à-tête, avant les festivités.

Inventez vos propres rituels

Pour continuer à avoir du sens, les traditions doivent rester adaptées à votre style de vie. Créez de nouveaux rituels qui vous ressemblent ! Dans la famille de Fleur, 42 ans, on a choisi d’écourter le repas au profit du spectacle des plus jeunes, d’un bingo familial ou d’un quizz musical intergénérationnel pour donner une nouvelle dynamique aux retrouvailles.

Vous avez décidé de passer les fêtes en petit comité cette année, mais vos enfants tiennent absolument à voir leurs cousins ? Peut-être pouvez-vous les inviter à partager une galette des rois début janvier, afin de limiter les préparatifs et d’étaler les agapes. On parie que les petits seront ravis !

Adieu la culpabilité ! Vous faites de votre mieux. Soyez bienveillant envers vous-même et envers les autres, c’est encore la meilleure façon d’échapper aux jugements lors des réunions familiales.

Et découvrez comment affronter "l'après-fête" avec vos enfants !

Rédaction : Florence Dujoux

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